Le Groupe de recherche en écologie comportementale et animale (GRECA) est un regroupement de chercheurs de l’UQÀM favorisant le développement de projets de collaboration sur les thèmes fondamentaux et appliqués se rapportant à l’aménagement des espèces animales ainsi que sur la gestion des espèces nuisibles. Il est bâti autour d’un noyau de professeurs du département des Sciences biologiques de l’UQÀM.
1. Structure du GRECA. Le GRECA favorise une collaboration accrue entre les aspects fondamentaux et appliqués de l’écologie animale et de l’aménagement et du contrôle des populations animales.
2. Le côté appliqué. Les facteurs qui affectent les populations animales deviennent importants aux humains dans trois contextes : lorsqu’une espèce devient populeuse au point où elle pose un problème économique, social ou politique de sorte qu’on cherche des moyens acceptables pour en réduire l’effectif (lutte biologique); lorsqu’une espèce a une incidence économique ou commerciale importante qui nécessite que son effectif soit maintenu (aménagement de la faune) et enfin, lorsqu’une espèce est rare ou menacée et mérite que des mesures soient prises pour lui permettre de se rétablir à des niveaux qui posent de moindres risques d’extinction (conservation).
3. Le côté fondamental. Plusieurs facteurs biotiques et abiotiques ont une influence importante sur la régulation des populations animales. Cependant, dans la plupart des cas c’est par le comportement de l’animal que ces facteurs exercent leur effet. Par exemple, l’efficacité d’un ennemi naturel à réduire la densité d’insectes nuisibles dépendra essentiellement des comportements du prédateur et de la proie. L’effet dévastateur que peuvent avoir certaines espèces de chenilles folivores en milieu forestier ou agricole dépend essentiellement des choix alimentaires de l’animal. L’effet que peut avoir une pratique forestière sur une espèce menacée dépendra de sa plasticité comportementale et sa capacité à s’adapter aux changements. Ces problèmes liés au comportement sont du domaine de l’écologie comportementale. Le GRECA propose l’intégration des programmes appliqués et fondamentaux afin de faire avancer la science fondamentale en proposant des solutions à des problèmes d’importance sociétale.
4. Le bénéfice d’une plus grande intégration des volets fondamental et appliqué. L’écologie comportementale génère des modèles économiques dont l’objectif est de prédire le comportement face aux changements de l’environnement. Certains de ces modèles ont eu un succès important (la théorie de l’approvisionnement optimal par exemple Stephens et Krebs, 1986, Foraging Theory, Princeton). Ces modèles sont en mesure de fournir un cadre solide pour l’étude de tout ce qui entoure les relations et les comportements trophiques, qu’il s’agisse des relations prédateur-proie en lutte biologique, du choix des proies chez des insectes défoliateurs, ou du contrôle des populations d’oies des neiges sur les rives du Lac Saint-Pierre. Le développement de nouveaux modèles requiert la validation expérimentale. Les chercheurs actifs dans des domaines appliqués offrent des systèmes biologiques bien étudiés et financés ainsi que des échelles d’études qui ordinairement ne sont pas disponibles aux recherches plus fondamentales. L’intégration profitera autant à l’avancement des sciences fondamentales qu’à la résolution de problèmes d’importance économique, sociale et politique.
Le GRECA visera donc à permettre l’émergence de programmes de recherche conjoints dont l’objectif est :
1. Structure du GRECA. Le GRECA favorise une collaboration accrue entre les aspects fondamentaux et appliqués de l’écologie animale et de l’aménagement et du contrôle des populations animales.
2. Le côté appliqué. Les facteurs qui affectent les populations animales deviennent importants aux humains dans trois contextes : lorsqu’une espèce devient populeuse au point où elle pose un problème économique, social ou politique de sorte qu’on cherche des moyens acceptables pour en réduire l’effectif (lutte biologique); lorsqu’une espèce a une incidence économique ou commerciale importante qui nécessite que son effectif soit maintenu (aménagement de la faune) et enfin, lorsqu’une espèce est rare ou menacée et mérite que des mesures soient prises pour lui permettre de se rétablir à des niveaux qui posent de moindres risques d’extinction (conservation).
3. Le côté fondamental. Plusieurs facteurs biotiques et abiotiques ont une influence importante sur la régulation des populations animales. Cependant, dans la plupart des cas c’est par le comportement de l’animal que ces facteurs exercent leur effet. Par exemple, l’efficacité d’un ennemi naturel à réduire la densité d’insectes nuisibles dépendra essentiellement des comportements du prédateur et de la proie. L’effet dévastateur que peuvent avoir certaines espèces de chenilles folivores en milieu forestier ou agricole dépend essentiellement des choix alimentaires de l’animal. L’effet que peut avoir une pratique forestière sur une espèce menacée dépendra de sa plasticité comportementale et sa capacité à s’adapter aux changements. Ces problèmes liés au comportement sont du domaine de l’écologie comportementale. Le GRECA propose l’intégration des programmes appliqués et fondamentaux afin de faire avancer la science fondamentale en proposant des solutions à des problèmes d’importance sociétale.
4. Le bénéfice d’une plus grande intégration des volets fondamental et appliqué. L’écologie comportementale génère des modèles économiques dont l’objectif est de prédire le comportement face aux changements de l’environnement. Certains de ces modèles ont eu un succès important (la théorie de l’approvisionnement optimal par exemple Stephens et Krebs, 1986, Foraging Theory, Princeton). Ces modèles sont en mesure de fournir un cadre solide pour l’étude de tout ce qui entoure les relations et les comportements trophiques, qu’il s’agisse des relations prédateur-proie en lutte biologique, du choix des proies chez des insectes défoliateurs, ou du contrôle des populations d’oies des neiges sur les rives du Lac Saint-Pierre. Le développement de nouveaux modèles requiert la validation expérimentale. Les chercheurs actifs dans des domaines appliqués offrent des systèmes biologiques bien étudiés et financés ainsi que des échelles d’études qui ordinairement ne sont pas disponibles aux recherches plus fondamentales. L’intégration profitera autant à l’avancement des sciences fondamentales qu’à la résolution de problèmes d’importance économique, sociale et politique.
Le GRECA visera donc à permettre l’émergence de programmes de recherche conjoints dont l’objectif est :
- de promouvoir le développement et la validation de modèles d’écologie comportementale qui se rapportent aux problèmes de conservation, de gestion ou de lutte biologique.
- de promouvoir le développement de solutions aux problèmes que posent la conservation, la gestion et la lutte biologique.
Le programme de recherche est structuré selon deux volets principaux: la conservation des espèces menacées et la gestion des organismes nuisibles.